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LES POLITICIENS DES COMORES

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LES POLITICIENS DES COMORES

KAFE SAID MAHDI SOILIHI

PHOTO A LA RECHERCHE
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Said Mahdi Soilihi Kafé (1937 - 25 mai 2002) était une figure emblematique de la politique comorienne dans le régime d'Ahmed Abdallah. Il a servi comme ministre des finances de 1978 à 1982, et le ministre des affaires étrangères de 1982 à 1990 . Il a quitté ses fonctions peu de temps après le 1989 de coup d'État dans lequel Abdallah a été tué. Il est né sur Mayotte et mort à Paris , France.

 

Mahamoud MRAADABI

PHOTO A LA RECHERCHE
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Mahamoud Mraadabi est né à Moroni. Son père était un notable-politicien de Mitsamihuli. Il a commencé sa carrière militaire dans l'armée française qu'il quitte avec le grade de sergent. Revenu dans son pays, il s'occupe du ravitaillement des avions en kérosène à l'aéroport, avant de devenir, sous la présidence d'Abdallah, le Directeur inamovible de la société d'État SCH (Société comorienne des Hydrocarbures ).

 

La société passe pour avoir alimenté plusieurs opérations politiques sous Ahmed Abdallah, et après. À la mort de celui-ci, Mraadabi est une des deux personnes que Bob Denard a contacté (selon un témoignage lors du procès à Paris du mercenaire français). Bob Denard lui aurait alors demandé de prendre le pouvoir. Mais comme les autres personnalités comoriennes qui seront contactées, il refuse.

 

Il a commencé à connaître des inquiétudes quant à son maintien à la tête de la SCH sous Taki. Suite à un rapport d'une organisation internationale sur la SCH, il est convoqué par un juge. Dans une lettre rendue publique à cette époque, il explique son refus de se rendre à cette convocation, et l'enquête sur des détournements à la SCH s'arrête-là.

 

En 1999, son fils, le capitaine Fakriddine Mahmoud Mraadabi est dans le camp du colonel Azali, et l'opinion publique pense que Mraadabi doit récupérer le pouvoir après le retrait des militaires promis aux Comoriens par Azali.

 

En tout cas, il accepte de céder son poste de Directeur, et entre réellement en politique avec son parti Shawiri. Au début de l'année 2001, il entreprend une tournée auprès de la Diaspora comorienne en France. L'opération se révèle périlleuse pour l'image de Mraadabi.

 

En province, ses meetings sont chahutés, alors qu'il est accompagné par des "mamans", essentiellement de Moroni. Les sections des partis politiques comoriens en France s'en prennent à son action à la tête de la SCH.

Sa réponse fut, dès son retour au pays d'assigner le Directeur de publication de la Gazette des Comores en justice pour avoir publié un communiqué des partis en France. Après quelques incidents, les avocats de l'homme d'affaires négocient une entente à l'amiable.

 

Depuis près d'un an Mraadabi s'est concentré sur les élections annoncées dans l'Union des Comores. Il a aidé et continue à aider financièrement de nombreuses personnes, surtout dans la capitale, et a pu ainsi s'attirer leur sympathie. Cela devrait compter dans les élections à venir.

 

MOHAMED TAKI ABDOULKARIM

MOHAMED TAKI ABDOULKARIM
MOHAMED TAKI ABDOULKARIM 

Mohamed Taki Abdulkarim (1936 - 1998 ) fut président des Comores de 1996 à sa mort. Né à Mbéni à la Grande Comores et issu d'une famille privilégiée, petit-fils du Djumbé Fumu, descendant du sultan Msa Fumu. Il part faire ses études à Madagascar puis en France où il obtient un diplôme d'ingénieur en travaux publics .

 

De retour aux Comores, Said Mohamed cheikh le nomme responsable des travaux publics à Anjouan ou il fait la connaissance d'Ahmed Abdallah.

 

1970 : ministre du développement dans le deuxième gouvernement de Said Ibrahim Ben Ali

1971 : ministre de l'éducation

1972 : ministre du développement rural sous le gouvernement de Saïd Mohamed Jaffar

 

1973 : ministre de l'équipement sous Ahmed Abdallah dont il est proche

1975 : ministre de l'intérieur

Il se réfugie à Mbéni lors du régime d'Ali Soilih, résiste par une pratique de désobéissance civile, et finit en prison après l'intervention des mercenaires.

 

1978 : secrétaire du Conseil du directoire présidé par Ahmed Abdallah

1978-1984 : président de la Chambre des députés

Il rompt avec Abdallah et se réfugie en France.

 

1990 : retour au pays et candidat aux élections après la mort d'Abdallah; Said Mohamed Djohar élu après 3 tours car des fraudes ont étés commises

1992 : vu comme l'homme de la France dont Djohar essaie de se rapprocher; nommé responsable de l'action gouvernementale

1995 : prend le pouvoir avec Said Ali Kemal après le coup d'État de Bob Denard

 

1996 : élu président des Comores

1998 : décède dans des circonstances qui paraissent étranges (les soupçons allaient naturellement vers Bob Denard dont Taki avait peu de temps auparavant refusé le retour)

 

Le bilan de son action en tant que président est vivement critiqué : Les pénuries qui se sont multipliées et systématisées, l'indépendance d'Anjouan qui a été déclaré ainsi que le musellement total de la presse et des partis d'opposition n'ont pas laissé un bon souvenir.

 

Son gouvernement s'est accompagné aussi d'un certain nombre de mesures symboliques car souvent inapplicables, marquant un désir de retour vers l'islam : interdiction de vente d'alcool, des mini-jupes, remplacement systématique des mots d'origine française par des mots d'origine arabe dans les discours, etc.

Après sa mort, le pays entre alors dans une période d'instabilité politique et institutionnelle qui conduira à un nouveau coup d'État en 1999.

 

MADAME MOHAMED , SITTOU RAGHADAT

PHOTO A LA RECHERCHE
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Madame Sittou Raghadat Mohamed est la première femme Ministre et élue député des Comores. Née le 6 juillet 1952 à Ouani-Anjouan. Elle est qualifiée par les médias Comoriens de " symbole de la lutte des femmes comoriennes " (Le magazine Comores-Mag n°16 du 23 mars 2007) ou de la " pionnière et la référence en matière de femmes aux Comores " (Journal Kashkazi n°26 du 2 février 2006) .

 

Elle a enseignée pendant plusieurs années le français et l’histoire-géographie dans différents collèges du pays et au Lycée Saïd Mohamed Cheik de Moroni avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991 par le Président Saïd Mohamed Djohar.

 

De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue député ….

 

Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE ( Institut de Formation des Enseignants et de Recherche en Education ) à l'Université des Comores et Préside le FAWECOM (Forum des Educatrices aux Comores) , une antenne de l'ONG FAWE (Forum des Educatrices Africaines .

 

MTARA MAECHA

MTARA MAECHA
MTARA MAECHA 

Mtara Maecha est né le 28 février 1940 à Mitsamiouli (Grande Comore). Marié et père de 3 enfants. Il est Docteur en Médecine, diplômé d'Etat de l'Université de Paris VII (Gynécologie-Obstétrique). Commandeur du Croissant Vert (Union des Comores) et Grand Officier de la Légion d'Honneur (France).

Mtara Maecha fait de la politique depuis plus de vingt-cinq ans. Et en vingt-cinq de politique, il a échoué deux fois à la magistrature suprême des Comores, en 1996 et en 2004. Et une fois aux présidentielles de l'île autonome de Ngazidja en 2002.

Cependant, il fut à plusieurs reprises locataire d'un ministère dans divers gouvernements, allant jusqu'à obtenir le fauteuil du ministre des affaires étrangères et de la Coopération , en 1990. Il a connu la geôle comme opposant politique.

Il en sort renforcé dans ses convictions politiques ; il continue à faire de la politique, et depuis 1999, il se bat contre le régime militaire qui dirige l'archipel sous le colonel Azali. Il refuserait d'ailleurs à rallier le gouvernement qu'il considérait illégitime.

Et en 2004, après son échec aux élections présidentielles de l'Union, en bon perdant opportuniste, il rallie au deuxième tour, le candidat SAMBI, en brandissant ce slogan : Hier l'opacité, demain la transparence avec Mtara Maecha et SAMBI .

Affairiste pour ses adversaires politiques, docteur gynéco-obstétricien quand il n'exerce pas de hautes fonctions au sein de l'Etat, Mtara Maecha a choisi tout naturellement sa ville natale Mitsamiouli pour débuter sa campagne.

Entouré d'une équipe plus que jamais préparée, soutenu par tous les délégués de son parti, le RDR ( Rassemblement pour la démocratie et le renouveau ) et les représentants de toutes les régions de Ngazidja, le candidat docteur Matara Maecha a défini les axes de son projet de société, tels l'éducation, l'environnement, la santé et le tourisme. Il fait de l'éducation sa priorité qui doit rester l'apanage de l'Etat.

Ce qui n'était pas le cas, quand il a été ministre des Affaires sociales, en 1978, un ministère qui englobait l'Education nationale, la santé et le sport. Et quant au tourisme, pourra-t-il faire mieux qu'en 1981 et 1997, lors de son passage au ministère des Transports et du Tourisme ?

Mtara Maecha,, homme politique influent, reconnu et respecté en tant que grand médecin, pourra-t-il convaincre une population habitué aux légères turpitudes de ceux qui sont censés défendre leurs droits, lutter contre la misère, l'insalubrité et autres maux rongeant la société ? Son programme basé sur des théories d'école et peu efficaces, reflète-t-il la réalité du pays ?

Et comment compte-t-il convaincre la jeunesse comorienne désabusée, sacrifiée et laisser-pour-compte, lui qui fut de celle qui a tout obtenu de l'Etat ? Une fois au pouvoir, saura-t-il rester indifférent à ces petites choses qui ont fait la richesse des uns et causé l'inertie de tout un pays ?

Le Dr Mtara Maecha, expérimenté et fort d'un programme minutieusement préparé, se présente et échoue donc pour la deuxième fois, à l'élection présidentielle de l'île autonome de Ngazidja, en 2007 .

 

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